Nos réactions émotionnelles comme indices pour nous "réparer"
- Frédérique Lisbet

- 16 sept.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 oct.
Il s’est passé quelque chose récemment qui m’a fait ressentir que j’étais invisible.
Soyons clair, ça ne veut pas dire que je le suis, c’est bien de mon ressenti que je parle.
Revenons donc à ce moment qui a fait choc en moi…
En une fraction de seconde, j’ai été saisie d’un malaise, ma gorge s’est serrée très fort, j’ai eu le sentiment d’étouffer, un poids au creux de la poitrine, une douleur dans le dos en regard de la zone du cœur, une profonde tristesse qui m’a instantanément vidée de mon énergie et de mon enthousiasme…
L’ampleur de la réaction au regard du déclencheur me surprennent encore. Les heures passent et le malaise s’installe. Digestion bloquée, nausée, frilosité comme quand je suis en train de tomber malade… Je sens comme quelque chose qui se fissure en moi. Je me sens plonger.
Alors, bien sûr, mon réflexe de thérapeute est de me dire que c’est la manifestation d’une vieille blessure et je me demande à quoi cela fait écho. A quel moment, dans ma vie, me suis-je sentie invisible… ? Je ne vois pas !
C’est douloureux, inconfortable mais je n’ai pas le choix. Si je veux me débarrasser de ce truc qui m’active, je dois accueillir ce qui se passe. Le traverser. Chercher le cadeau caché mal emballé comme on dit, qui peut-être va me permettre de pacifier une blessure ancienne. Un souvenir précis saute à ma mémoire. Je devais avoir 6 ans. Il n’est pas question d’invisibilité, au contraire. Il est question d’un moment où je me suis sentie très visible, bien trop visible, et qui m’a fait ressentir de la honte. Intéressant. Il semble bel et bien y avoir un souvenir sous le tapis depuis bientôt 50 ans et peut-être est-ce celui qui m’active si fortement aujourd’hui. Et peut-être est-ce lui qui s’arrange pour que je ne sois plus visible.

Dans mes accompagnements émotionnels, je suis là pour essayer de décoder avec vous ce que les émotions ou les sensations corporelles que vous ressentez racontent. A partir de là, nous pouvons avancer de plusieurs façons :
Nous pouvons juste laisser un espace à vos sensations corporelles, les écouter, observer comment elles évoluent et parfois se résolvent d’elles-mêmes.
Nous pouvons travailler en olfacto-reliance, chercher une huile essentielle qui saurait vous accompagner sur le chemin de la libération, ou au moins vous faire faire un bout de chemin.
Nous pouvons travailler avec des protocoles comme celui de « libération de l’enfant intérieur » pour aller calmer et libérer cette part ancienne de vous qui est restée souffrante.
Nous pouvons accueillir ce qui se passe avec le prisme des 13 Mères Originelles qui nous accompagnent pour aller à la rencontre de nos parts blessées.
Nous pouvons le travailler en massage (massage et émotions) pour essayer de faire des liens entre ce qui se passe dans votre corps, vos ressentis, les pensées qui vous traversent, les croyances qui vous habitent…
Et il y a bien d’autres façons d’accompagner un émotionnel souffrant. Sophrologie, hypnose, psychothérapie, coaching vocal, art-thérapie… la meilleure méthode est celle qui vous appelle. Si vous acceptez d’écouter votre élan intérieur, sans doute qu’il vous amènera à faire un premier pas qui sera juste pour vous… et qui sait où cela vous mènera 😊 !?
Me concernant, si je songe aux liens étroits que la médecine chinoise faire entre le poumon, la peau, le gros intestin (nos 3 seuls organes en contact avec l’extérieur) et la tristesse, je choisis clairement d’aller élucider ce qui se joue en moi qui me coupe à ce point le souffle … et peut-être vais-je faire un (grand) pas de plus dans la résolution de mes problèmes de peau 😉.
Pour l’heure, c’est l’HE d’eucalyptus staigeriana qui m’accompagne. Je compte sur elle pour aller assécher mes miasmes émotionnels enfouis et m’aider à prendre soin de cette part visiblement très blessée en moi ❤. Ou au moins pour faire émerger les éléments qui vont me permettre de mettre des mots sur ce qui s'est réveillé avec force à cette occasion.




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